2 septembre 2013

Quand la Nature reprend ses droits

    J-25 pour l’échéance aveyronnaise. L’automne n’est pas encore là mais l’éphéméride perd bien vite ses feuilles !
    Samedi, c’était ma dernière sortie longue vraiment longuement longue, une étape que je plaçais comme qualificative pour valider mon inscription. Une échéance un peu hors normes puisque j’ai couru la distance d’un marathon, soit 42 km avec 449 m D+. Sans forcer, sans me mettre dans l’orange ou le rouge, un peu façon "chameau autonome" puisque je n’ai bu que 85 cl d’eau sucrée et avalé 112 g de pâtes de fruits (soit 14 g tous les 5 km) alors que j’étais parti à jeun. Et le tout près de 30 minutes plus rapidement que mon marathon de Paris foiré en avril dernier. Bref, d’excellent augure à un peu plus de trois semaines du coup de feu de départ des 100 km de Millau. 
    Sauf que la Nature a toujours raison et reprend ses droits au final quoique fasse l’Homme ... Si du côté de mes lymphocytes, c’est repassé en mode stabilisation (youpi !), du côté de mes hématies, c’est passé en mode chute importante, bien en dessous des minima nécessaires (et super zut !). Ce qui nécessite maintenant un feu vert médical pour pouvoir espérer être au départ à Millau fin septembre. Je ne sais pas pourquoi mais je me dis que c’est franchement mal parti, même si j’essaye de me rassurer en me disant que je viens tout de même de boucler 42 km avec seulement 3 millions d’hématies/mm³.

    Clin d’œil de la Nature en ressortant du laboratoire d’analyses médicales : je suis loin d’être le seul à qui elle impose ses droits puisque les rues de ma ville en font les frais. Si je n’apprécie pas trop les aléas de la Nature à mon encontre, je trouve par contre cet envahissement des rues de Soissons par les buddleias, lierres, platanes, chiendent, pissenlits, bourrache, graminées, tilleuls et euphorbes fort sympathique pour le piéton !









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