Deux heures et dix minutes, c’est le temps que j’ai pu
passer le 6 juin dans les rues de Canterbury. Avec mon appareil photo. :-)
Certes, je n’y étais pas pour mon unique plaisir, mais dans le cadre d’un voyage
scolaire pour lequel je faisais un reportage photographique. Bon, j’avoue, avec
un appareil photo en main, tout devient plaisir chez moi.
J’ai tenté quelques clichés dans l’optique de mon futur
périple vers Samarkand. C’est-à-dire résolument tourné vers les gens, ceux que
je croise, ceux qui déambulent, ceux qui travaillent, bref ceux qui vivent. De
ces deux heures et quelques, j’ai retenu quelques portraits. En noir et blanc.
Pourquoi en noir et blanc alors que la vie est en couleurs
me rétorquera la majorité ? Parce que ! Parce que cadrer puis
déclencher, c’est d’abord éliminer. Eliminer tout ce qui n’apparaît pas dans la
photo. Le seul fait de réaliser une prise de vue est d’abord un tri visuel.
Donc un parti pris. Je choisis d’y rajouter le parti pris du noir et blanc.
Parce que j’aime bien le travail en noir et blanc de Josef Koudelka sur les
Tsiganes ou celui d’Hermance Triay sur les habitants d’Ouessant. Parce que mon
futur travail sur ceux qui vivent de la terre, je le rêve en noir et blanc. Enfin,
à partir du noir et blanc, chacun peut rêver les couleurs qu’il veut. Et j’aime
bien cette notion de lecture visuelle personnelle.
Merci pour cette belle journée, pour votre disponibilité et votre enthousiasme.
RépondreSupprimerNous découvrons votre blog avec plaisir; bonne et longue route dans vos projets,
Sophie et Ludovic.
Oh ! Comme le monde est petit !
RépondreSupprimerPeut-être le dernier endroit où j'aurai imaginé vous croisez !