Voilà un an maintenant, le 19 juin 2012, je partais pour mes
premiers kilomètres de marche, dans le but de tester tout ce dont je pourrai
avoir besoin lors de mon futur périple de 8000 km. Cent quarante sept sorties
plus tard et après 2120 km parcourus, ce qui n’était qu’un projet a réellement
pris forme. Depuis cette date, le dossier a bien avancé, hormis deux éléments :
mon apprentissage du russe est plutôt en berne et je n’ai aucune certitude d’obtenir
les visas nécessaires pour traverser le Turkménistan et l’Ouzbékistan. Ceci
pourrait, à cette heure, être une réelle catastrophe. C’était sans compter sur
une santé qu’un enthousiasme débordant n’a pas su rectifier : il est
illusoire aujourd’hui de penser me lancer dans ce défi le 1er janvier
2014 puisque les traitements dont j’ai besoin me clouent sur place pour deux
bonnes années. Deux années que je dois mettre à profit pour vraiment être
capable de me débrouiller en langue russe et surtout trouver le moyen d’obtenir
les visas que je souhaite.
Cette année est passée si vite que j’ai l’impression que c’était
hier. Et pourtant ! Les 260 pages de notes que j’ai tenues sont le témoin
de la transformation d’une idée en réalité palpable, de la naissance de plans B
et même C ou D, que l’exaltation initiale n’a jamais faibli, même si, comme depuis
deux semaines, je ne peux plus marcher ou courir parce que mon état de fatigue
est trop important. Comme l'a écrit Jean-Antoine de Baïf au XVIe siècle :
"Entre deux vertes, une mûre". Je reste donc convaincu de parvenir à
mes fins.
Evidemment, si tout allait bien, ce serait mieux. Mais je
crois qu’il n’y aurait aussi plus rien à raconter. Ni bien sûr la satisfaction d'avoir franchi l'obstacle. ;-)
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