Pour préparer mon affaire, je lis beaucoup. C’est fou le
nombre de gens qui s’en vont au pas lent de la marche ou du cheval, au pas lent
de la découverte et de l’écoute des autres.
Le 14 novembre, je suis tombé sur ce livre, par
hasard, sur un rayon de bibliothèque. pour moi, un livre en forme de clin d’œil que celui
de l’Italien Paolo Rumiz.
Les voyageurs de la fin du XXe siècle ou du début du XXIe (Bernard
Ollivier, Stanley Stewart, Nicolas Bouvier ou Shi Baoxiu par exemple) ont
tendance à partir de l’Occident vers l’Orient. Paolo Rumiz a lui choisi d’aller
du nord au sud, de la Carélie à la mer Noire, de longer la frontière qui
séparait il y a encore peu l’Ouest de l’Est. Ce qui m’a donné d’ailleurs l’idée
d’un plan C au cas où je n’obtiendrais pas les visas nécessaires (j’ai déjà
réfléchi au plan B).
De cette lecture, je retiens une phrase qui me semble de
circonstance : « Celui qui a franchi
de nombreuses frontières est plus prêt à mourir. Il craint moins l’inconnu
qu’un sédentaire. »
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