Pour l’objectif des 100 kilomètres de Millau, je me suis
fixé deux sorties d’entraînement visant à valider, ou non, mon engagement. Deux
paliers en forme de sortie longue où l’organisme est mis en charge de très
longues heures. La première de ces sorties était ce matin, avec un entraînement
combiné course à pied/VTT réparti en cinq tronçons. En un, 16,3 km de
course à pied, à jeun. En deux, après une rasade d’eau sucrée et une tranche de
pain d’épices, 16,6 km de VTT. En trois après la même collation que 50 minutes
plus tôt, 14 km de randonnée sportive en sous-bois avec 125 m D+, incluant un
micro ravitaillement aux 5e et 10e km avec rasade d’eau
sucrée mentholée et tranche de pain d’épices. En quatre, après une gorgée d’eau
et une pâte de fruits, une nouvelle sortie VTT de 16,3 km. Puis pour conclure,
cinq kilomètres de course à pied, avec soleil au zénith, sur une base un peu
plus soutenue, à savoir trois secondes plus rapidement que ma cadence sur
marathon.
Le bilan ? Aussi important que cet effort qui s’est
déroulé sur plus de six heures (6h05’40 exactement, auxquelles il faut rajouter
le temps nécessaire au changement d’équipement et de cuissard). N’ayant pas
forcé durant toute la sortie, je me sentais capable d’enchaîner de nouveaux
kilomètres en course à pied. De très bon augure à J-38.
Question alimentation, s’il est conseillé de boire environ
un litre à l’heure, j’en suis pour ma part à peine à 75 cl en plus de six
heures. Sans que cela soit un handicap (?), ni que j’ai besoin de me précipiter
comme un malade sur une bouteille une fois la sortie achevée. Puisque je m’entraîne
de la sorte depuis un bon de bout de temps, je m’oriente donc pour Millau vers
une alimentation uniquement composée d’eau sucrée (en plus grande quantité que
ce matin, évidemment), de pâtes de fruits et de pain d’épices. Cela semble me
réussir, je ne vais donc pas changer.
Il me semble aussi que la possibilité offerte par l’organisation de pouvoir
disposer d’un sac au terme du marathon et au 70e km est plus qu’utile.
Pour changer de maillot aux 42e et 70e km, et très certainement de
chaussures au 70e km.
Au terme de cette sortie longue très longuement longue, je
suis de plus en plus dubitatif sur les plans d’entraînement qui ne prévoient
pas de sorties de plus de 3 ou 4 heures. Comment se connaître, se jauger, gérer
les questions alimentaires et anticiper les soucis vestimentaires sans rester
un grand nombre d’heures sur le bitume ?
Par contre, si la météo fin septembre dans l'Aveyron est du même acabit que celle qui rayonnait à midi sur le Soissonnais en cette fin août (26°), je sens que je vais être assez mal ...
Par contre, si la météo fin septembre dans l'Aveyron est du même acabit que celle qui rayonnait à midi sur le Soissonnais en cette fin août (26°), je sens que je vais être assez mal ...
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