30 avril 2013

Scouiche-scouiche, ploc-ploc, ...


Dimanche 17 novembre 2012. Scouiche-scouiche, ploc-ploc, ... j’ai couru les 10 km de l’Espoir à Meudon.

Il est des petites choses insignifiantes qui l’air de rien vous pourrissent facilement une ambiance. Ce matin de dimanche au buffet du petit-déjeuner de l’hôtel IBIS Budget d’Issy-les-Moulineaux, la petite chose a pris la forme d’un liquide orangé. En l’occurrence du jus d’orange. Je le trouve un peu acide. Bon, j’aurai dû anticiper qu’un jus d’orange qui sort d’une machine, ce n’est pas peut être pas le summum qualitatif. Surtout, j’aurai dû me rappeler ce qui est martelé dans tous les bouquins de conseils de course à pied : ne jamais varier son alimentation le matin d’une course. Or je ne bois jamais de jus d’orange avant de courir. Erreur n°1.
La course est à 10h45. Avec Thibault, nous entamons le petit-déjeuner à 08h10. Depuis deux mois que j’ai repris la course à pied, je m’attache à laisser trois heures entre la fin de mon déjeuner et un entraînement. Là, ce sera pas même deux heures. Erreur n°2.
Pour une raison mal identifiable, je suis tendu. Stressé. Le parcours sur le site de l’organisateur ne correspond que partiellement à la réalité. La côte, certes courte, 200 m environ mais bien prononcée, démarre après une épingle en descente qui coupe tout élan. C’est plat. Certes  ... si l’on oublie quelques faux plats ou passages sous ponts qui nécessitent plusieurs relances. Deux passages sur les pavés : pas l’idéal quand il pleut. Or il pleut sans discontinuer depuis le milieu de la nuit. Et parfois à très fortes gouttes.
Résultat, sans vraiment en avoir pris conscience, je viens de débuter une équation dont le résultat n’est pas idéal : (erreur n°1 + erreur n°2) x tension = digestion difficile. Je n’ai pas encore pris le départ que déjà je me suis compliqué la tâche !

Matthias passe nous prendre en voiture. C’est mieux pour Thibault qui voyage avec trois bagages. J’ai imaginé faire les 1600 mètres de l’hôtel au départ de la course en mode jogging pour me préparer, mais ... ce sont 1600 mètres en montée. L’auto de Matthias est alors assurément la bienvenue.
Sur place, parmi les premiers concurrents, il pleut, il pleut et il pleut. C’est un peu format cloaque. Parapluie pour Matthias et coupe-vent imperméables pour Thibault et moi. Depuis la veille, pour faire un peu baisser la pression, j’ai choisi d’être avec un appareil photo et un carnet de notes pour tester la réalisation d’une forme de reportage que je compte utiliser en 2014. Rien de mieux que les événements en réel pour de vrais tests ! Et puis, ça m’occupe l’esprit. Au micro de l’organisation, le speaker parle de l’Observatoire de Meudon dont le château est à peine à 250 mètres du lieu du départ : « L’Observatoire de Paris-Meudon est le plus grand pôle national de recherche en astronomie. Trente pour cent des astronomes français y poursuivent leurs recherches au sein de sept laboratoires ... ». Je trouve sympathique ce mode "culture générale" à l’occasion d’un événement sportif. Pas sûr cependant que tous les concurrents y prêtent attention.

A 10h10, l’organisation gonfle l’arche d’arrivée tandis que les premiers concurrents de la course de 5 km en terminent. C’est vraiment ric-rac comme timing ! Avec Thibault, nous nous lançons pour un petit jogging d’échauffement. Scouiche-scouiche, ploc-ploc, le gazon du parc est totalement détrempé et ce n’est pas mieux du côté des allées. Aussi, très rapidement, nous choisissons les rues adjacentes. C’est fort vallonné, mais c’est goudronné. Et sous la pluie, c’est tout de même mieux. Température de 8°. Question difficile : faut-il courir l’épreuve avec le coupe-vent imperméable ou non ? ... La pluie et le froid nous laissent circonspects. Finalement, nous décidons de faire sans. De mon côté, j’ai peur d’avoir trop chaud et d’en souffrir. Je m’attendais à une course sur le plat or le repérage fait la veille au soir avec Matthias et Thibault ne va pas totalement en ce sens. Je pense que c’est suffisant comme handicap. D’autre part, je me suis tracé des repères intermédiaires pour courir en contrôlant mon avancée afin d’être sur les bases du bien-être "médical" mais le plan du web étant faux, mes repères le sont aussi. Ma préparation chronométrique est vraiment inutile : nous courrons dans le sens inversé du schéma présenté ! De plus, l’organisation n’a pas matérialisé les premiers kilomètres. Ce qui implique que je dois courir au feeling. J’avoue que je n’aime pas ça. Pas ça du tout. Je le sens mal. Ça ne plaît semble t’il pas non plus à mon estomac.

Avec la pluie et ces 8 degrés, difficile de bien rester chaud dans ces conditions. Thibault, dans sa bulle de concentration, fait quelques élongations des jambes tandis que je m’impatiente. Les concurrents commencent à s’agglutiner sur la ligne de départ, une bande blanche au sol sur un chemin de terre. Nous laissons nos protections pluie à Matthias, toujours stoïque sous son parapluie. Les rangs se rapprochent. « Histoire de se tenir chaud, on peut se resserrer, non ? » demande t’il ? Alors on se resserre un peu. De toutes façons, ça pousse derrière, même si nous avons choisi de partir dans le dernier quart des concurrents.

Coup de pistolet. Départ en masse, dans la boue donc, en fin d’un peloton d’environ 400 coureurs. Certains sont en tenue allégée. En général, ils sont devant. Visiblement, les plus rapides du peloton. Énormément de personnes, près d’une sur deux, porte un coupe vent ou une protection imperméable. Ai-je fait le bon choix ? Il ne cesse de pleuvoir ...
Passage de la ligne de départ 12" après les premiers et quelques piétinements. Avec Thibault, nous évitons les premières flaques et giclées de boue. Enfin presque. Le début de parcours tracé dans le parc de l’Observatoire n’est pas franchement un terrain pour plusieurs centaines de coureurs. Au bout de 400 mètres, c’est quasiment un parcours de cross ! Pas vraiment la possibilité de profiter de la terrasse qui porte vers la Tour Eiffel : non seulement la pluie bouche l’horizon mais les yeux sont accaparés par la nécessité d’éviter flaques et bourbiers en pagaille. Pour Thibault, c’est raté, le pied droit a déjà terminé dans une flaque. Le peloton n’est plus qu’un gigantesque salmigondis de ploutch, ploc, scouiche et splatch humides. Aux 800 mètres, le virage est allègrement coupé par la quasi-totalité des coureurs. Comme c’est synonyme de traversée herbeuse, donc glissante, je préfère rester sur ce qui fait office de chemin. Certes, dans l’aventure, je dois perdre 25 places. 

Courte descente goudronnée après 80 m de pavés bien glissants eux-mêmes en descente. Ouf, enfin du goudron ! Epingle, puis relance sur une côte qui fait qu’avec Thibault nous reprenons une quinzaine de coureurs. Au sommet, il faut relancer. C’est difficile. Nous passons à nouveau une petite dizaine de coureurs qui ont eu du mal dans la côte. Aucune repère kilométrique, seul mon chrono égrène les minutes. Déjà 12 minutes depuis le coup de pistolet. A priori, les deux bornes sont passées. Enfin, je l’espère ! Dans une grande ligne droite en sous-bois, nous jouons les Pacman avec Thibault en repassant une dizaine de concurrents. Mon rythme respiratoire est élevé, Thibault le remarque aussi et ça m’inquiète parce que je suis incapable de dire sur quel rythme je progresse.
Thibault est grand, ça aide : il repère un panneau d’indication. Enfin ! Panneau 3 km. Et 17’24 au chrono. En pratique, je dois être à 17’45. Ce n’est pas grand-chose 21" de mieux, mais c’est 21" de trop. D’autant que la montée à la fin du premier kilomètre aurait sérieusement dû me ralentir. Je comprends mieux ma respiration à la limite ! Thibault me demande si je souhaite lever un peu le pied, je préfère garder le rythme. Nous avons rattrapé un groupe de trois coureurs au rythme qui me plaît. L’homme du trio est fort bavard, ce qui indique qu’il court en toute décontraction. C’est plaisant, ça met un peu de bonne humeur sous la pluie.

Quatrième kilomètre. Mon chrono s’est arrêté du fait de la pluie qui déclenche les fonctions tactiles ... Pas terrible du tout pour gérer une progression en toute sérénité. Thibault indique que nous sommes grosso modo sous la minute par rapport à mon temps théorique : 23 minutes au lieu de 23’40. Malgré cette avance et les précautions du médecin, je choisis de garder la cadence du trio à qui nous collons aux basques. Nous dépassons trois coureurs. C’est bon pour l’orgueil ! Je n’arrive cependant pas à monter à la bonne température au niveau des jambes, impossible de baisser ma cadence respiratoire qui reste élevée, la digestion du petit-déjeuner me reste en travers de l’estomac, et pourtant malgré ces trois voyants au rouge, la course m’est plaisante. Nous quittons le goudron pour environ 300 mètres de scouiche-scouiche ploutch-ploutch qui finissent de végétaliser mes baskets, déjà mal en point après la section boueuse du départ.
En vigie bienveillante, Thibault annonce le ravito du 5ème kilomètre. Il est en forme et comme nous en avions convenu avant le départ, il choisit de passer la vitesse supérieure. Je le pense capable de flirter avec les 50 minutes, ce qui reste possible vu comment il est à l’aise depuis le départ. Pour moi, je décide de coller à mon trio en noir, mon objectif restant d’être légèrement sous la barre horaire.

Au ravito, mon trio, duquel je ne me suis pas séparé de plus de 3 mètres depuis plus de 2 kilomètres, se désolidarise un peu, l’homme sprintant pour collecter deux verres pour ses deux compagnes d’aventure. Thibault et moi snobons le ravitaillement. Thibault s’envole à 25 mètres du panneau 5 km. Pff ! ça aide d’avoir des grandes jambes et la jeunesse ! Cinq kilomètres, c’est aussi l’occasion de constater que le rythme n’a pas changé et que c’est maintenant plus d’une minute d’avance que je possède sur mon échéancier. Mon chrono n’aime toujours la pluie, je dois donc me contenter d’approximations à la minute. J’avoue que ça me tracasse un peu. Quand à mon petit déjeuner, il continue à faire le jogging dans mon ventre ...
Le passage après le poste de ravitaillement est un chemin de terre étroit en sous-bois sur près de 300 mètres. Bien imbibé, bien boueux, bien glissant. Il porte très mal son nom : route du Pont Blanc. Ce matin, c’est menu marron, beige caca et giclées de boues. Des bénévoles nous précisent que ça glisse. Ah tiens, je n’avais pas remarqué ! Heureusement, je suis devant mon trio. Du coup, ce sont eux qui se font un peu éclabousser, mais comme nous progressons au même rythme, je reste devant. Virage à droite aux 5300 mètres pour rejoindre une allée goudronnée. Une bénévole nous demande d’être très vigilant car ça glisse vraiment. Je privilégie la mince bande  de terre herbeuse et feuillue entre le fossé et le sentier, ça fait ploc-ploc et scouiche-scouiche, ça chercher l’adhérence, mais au final ça passe. L’épingle boueuse est court-circuitée et j’ai gagné trois places. De même que le trio qui m’a suivi. J’aimerai bien qu’il me repasse devant, histoire de me caler derrière eux, mais visiblement, nous sommes exactement sur le même rythme.
Immense ligne droite en sous-bois, parfois maculée de feuilles. Splouch-splouch, c’est le panneau 6 km. Repassage devant le ravito. Une bénévole k-wayisée couleur orange me tend un gobelet : « Non merci, Madame, je suis en mode chameau ! ». Malgré la pluie qui gêne la vision (pas terrible les lunettes quand on coure ...), le parcours est sympa. 
Moment creux dans la course, je pense à Morgane, retenue par son job au cœur de la nuit. J’imagine qu’elle, elle aurait pris le gobelet. Histoire de faire plaisir à son corps. Ou à la bénévole. C’est chiant ces rappels de police au cœur de la nuit, ça aurait été mieux qu’elle soit présente, ne serait-ce qu’histoire de vérifier que je suis toujours en état de parler. Difficile de parler seul : je ne veux pas passer pour un illuminé vis-à-vis du trio qui est collé à mes basques comme j’étais aux leurs mille mètres plus tôt. Et puis, cette épreuve, nous l’avons décidé à deux. Donc elle manque.

Trois coupe-vent fluo, deux rose et un orangé, se dandinent 50 mètres devant moi. Je me fixe l’objectif de les rattraper au panneau 8 kilomètres, mais ça ne le fait pas. Dans un très léger faux-plat avant un rond-point, j’essaye d’allonger, mais rien à faire : mon petit-déjeuner est aussi en mode jogging, mais sur un circuit différent du mien. C’est physiquement contrariant. Je trouve aussi que mes jambes ne sont toujours pas en température, c’est troublant. Une flèche noire me dépasse. Ça ressemble à Thibault, ça a la stature de Thibault, les couleurs de Thibault, mais non, c’est un ersatz. J’imagine qu’il a dû se réveiller à la bourre et prendre le départ de la même façon. A moins que ce ne soit un joggeur du dimanche qui joue le fanfaron devant ces misérables qui martèlent le goudron. Dans ma tête, je pense en souriant : « Viens donc courir les 10 kilomètres au lieu de te la jouer Usain Bolt ! ». Au rond-point de l’Etoile, il est arrêté, essoufflé. Finalement, c’est facile de rattraper les étoiles.

A 7500 mètres, passage sous la N118. Le trio qui était dans mon ombre depuis le ravito décide de reprendre la lumière et me repasse à l’occasion de la petite remontée pour sortir du tunnel. Passage très feuillu sur le goudron, c’est reparti en monde splouch-splouch, avec des variantes scouiche-scouiche. Sont-ce d’ailleurs les feuilles ou le fait que je sois totalement trempé puisqu’il pleut toujours ? Peu importe, ça reste des scouiche-scouiche sur plusieurs centaines de mètres. Ma respiration en mode "ça coince-ça coince" depuis le second kilomètre semble s’accélérer. A priori, ça va puisque je peux saluer de la voix les bénévoles qui veillent à chaque carrefour, mais je préfère lever le pied comme le préconise le docteur. Je me fais instantanément passer par deux concurrents et le trio s’éloigne, de même que les coupe-vent fluo. Ça me déplait, je n’ai pas perdu une place depuis le 4ème kilomètre ! Mais l’orgueil doit composer avec un estomac qui, pour une collation matinale mal goupillée, joue les pistes d’athlétisme en panne de records. Au panneau des 8 km, mon trio m’a pris 250 à 300 mètres. Rapide calcul : j’ai bien perdu 70 à 80 secondes dans ce passage.

En l’absence de tout chronométrage précis, je ne sais qu’une chose, c’est qu’à ma montre (qui avance) nous sommes partis à 10h51, je dois donc arriver à 10h50 si je veux parvenir à mon objectif. Au panneau 9 km, l’affichage passe à 10h43. C’est bon. Enfin, ça devrait être bon... Parce que le dénivelé final et les pavés ne l’entendent sûrement pas de cette façon. Bon, il a arrêté de pleuvoir, ça devrait le faire. Il y a beaucoup de monde derrière moi, mais devant, c’est désert. Le vide s’est fait avec les deux qui m’ont dépassé, le trio que je suivais et les coupe-vent fluos : ils sont largement à plus d’une minute. Pour éviter les innombrables ralentisseurs et un éventuel faux-pas, je cours sur la ligne blanche médiane. Loin devant, les coupe-vent fluos ont adopté la même stratégie. Sursaut d’orgueil : il y a bien 20 personnes à mes basques, ce n’est pas le moment de perdre une place !

Passage par l’épingle de la rue des Capucins, assurément plus agréable à aborder dans le sens descendant. Avec la vitesse prise dans la descente, j’élargis totalement le virage, histoire de ne pas perdre le rythme. Je me dis que c’est idiot : j’ai au moins dû rallonger de 12 mètres ! 
Dans la montée finale, Thibault vient à ma rencontre. C’est marrant ça : je savais qu’il le ferait. J’aurai fait de même. C’est d’ailleurs moralement très plaisant. Lui est en forme, encore capable de sprinter. Pas moi. D’ailleurs je n’ai jamais su. 



Passage par 50 mètres de pavés en montée, c’est assurément le moment le moins agréable du parcours. Splouch-splouch, cette fois, c’est certain, ce sont bien mes chaussures. Ligne d’arrivée ... sans panneau d’affichage de temps. Gloups ! J’aurai bien aimé un truc un peu plus précis que les estimées 59’45 de ma montre. Mon petit-déjeuner rate par contre la ligne d’arrivée et poursuit son mic-mac. Je choisis de poursuivre à petite foulée pendant quelques minutes. Mais c’est plouc-plouc et scouiche-scouiche assurés sur un gazon labouré et un chemin défoncé. Matthias est toujours là, stoïque sous son parapluie. J’ai toujours le chic pour entraîner mes copains dans des trucs galères !
Thibault pense avoir mis 51 mn. Aïe, il m’a quand même pris 1’40 par kilomètre depuis le ravito. Pffff ! Fais chier de vieillir quand même !

Passage par la case tente-ravitaillement de l’organisation. Un coca et une bouteille de 50 cl d’eau. Je n’ai pas soif, ce sera pour plus tard. Je délaisse aussi pommes et barres de céréales, mon estomac étant toujours en mode course effrénée. Hormis lui et des jambes que je ne sens toujours pas en température (étonnant, cela !), je suis en pleine forme. Trempé, boueux. Mais en forme. Thibault m’avoue qu’à l’arrivée la barrière fut la bienvenue pour lui : il a terminé en mode "à fond". C’est beau la jeunesse.

Publication des résultats en soirée. La pluie a frappé fort sur le peloton : 548 partants et 394 classés. Seulement ? La pluie a semble t’il joué quelques tours aux puces électroniques intégrées à nos dossards. Rayant du classement final plusieurs dizaines de coureurs. Dont Thibault. Seules les données informatiques de la photo prise par Matthias attestent qu’il a terminé 9 minutes devant moi.
Officiellement, je termine à 25’04 du premier. Avec les 12" en moins au départ, cela donne exactement 59’49 pour les 10 km. Le passage en creux du huitième kilomètre a failli m’être fatal ! Une Morgane termine une place devant moi ... mais ce n’est pas la bonne. Clin d’œil du destin pour une épreuve où elle fut donc un petit présente. A moins que la pluie n’ait été que la trace des larmes de son absence. Question pluie d’ailleurs, l’After Race le dimanche soir sera consacré au lessivage des baskets et des vêtements de course. Tout ne peut pas être parfait ...

Pour être complet, j’avoue que l’absence de Thibault dans les classements m’ennuie. Quand j’entraîne les copains dans des histoires, fussent-elles bien trempées, j’aime bien que tout soit parfait. Je contacte donc l’organisateur et le chronométreur pour en savoir plus.
La réponse viendra en début d’après-midi le lundi : 
« Beaucoup de coureurs ont dû rester chez eux compte tenu de la météo. J’ai signalé hier que j’avais beaucoup de doublons. On a attribué des dossards différents à des mêmes personnes. Il y a eu des mélanges de noms/dossards le matin. Pourquoi, comment je ne sais pas et çà ne me concerne pas. Ensuite plusieurs dossards sont ressortis en inconnu et donc éliminés du résultats avant que l’on puisse vérifier. Un souci dans les fichiers le matin et la veille ont donc occasionné le non traitement des puces à l’arrivée. Finalement en croisant les données et la vidéo d’arrivée, je suis en mesure de réintégrer ce matin quelque 35 personnes dont le dossard 472 dont vous me parlez ».
Pas tip-top comme organisation, mais bon, à 10 euros le prix d’engagement, le parcours sympa –si l’on met de côté la boue–, les collations à l’arrivée et la médaille, on ne va pas critiquer ! Surtout quand les erreurs sont rectifiées.

Effectivement, le nombre des classés passe bien à 427 et Thibault termine 180e en 51’10, soit 50’58 compte tenu du décalage au départ. La vache, il m’a quand même collé 1’44 au km sur les 5 dernières bornes !



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