29 avril 2013

Plus prêt à mourir


Pour préparer mon affaire, je lis beaucoup. C’est fou le nombre de gens qui s’en vont au pas lent de la marche ou du cheval, au pas lent de la découverte et de l’écoute des autres. 
Le 14 novembre, je suis tombé sur ce livre, par hasard, sur un rayon de bibliothèque. pour moi, un livre en forme de clin d’œil que celui de l’Italien Paolo Rumiz.
Les voyageurs de la fin du XXe siècle ou du début du XXIe (Bernard Ollivier, Stanley Stewart, Nicolas Bouvier ou Shi Baoxiu par exemple) ont tendance à partir de l’Occident vers l’Orient. Paolo Rumiz a lui choisi d’aller du nord au sud, de la Carélie à la mer Noire, de longer la frontière qui séparait il y a encore peu l’Ouest de l’Est. Ce qui m’a donné d’ailleurs l’idée d’un plan C au cas où je n’obtiendrais pas les visas nécessaires (j’ai déjà réfléchi au plan B).
De cette lecture, je retiens une phrase qui me semble de circonstance : « Celui qui a franchi de nombreuses frontières est plus prêt à mourir. Il craint moins l’inconnu qu’un sédentaire. »



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